1. |
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TRANSFORMER LE NOIR EN MULTICOLORE
Le feu qui allumait ton regard
N'est plus le même, aujourd'hui il me noie
Trop de tension plane autour de moi
Je crains tes pas, et l'orage dans ta voix
Si je pars c'est la fin de l'histoire
Je ne ferai plus semblant d'y croire
Plus jamais prise dans ton pouvoir
Enfin sans toi je sors du noir
Je retrouve mes couleurs dans le miroir
Sans toi je sors du noir
Je transforme la nuit en multicolore
Trop de promesses occupent ma mémoire
J'oscille encore entre doute et espoir
Mais rien ne change les paroles s'égarent
Je me balance entre le blanc et le noir
Je pars et c'est la fin de l'histoire
Je prendrai un nouveau départ
Plus jamais prise dans ton pouvoir
Enfin sans toi je sors du noir
Je retrouve mes couleurs dans le miroir
Sans toi je sors du noir
Je transforme la nuit en multicolore
En amour, c'est pas normal d'avoir peur d'être blessée dans notre cœur, notre tête ou notre corps.
Ce qu'on devrait viser, c'est l'égalité, décider ensemble, être d'égal à égal.
Si tu crois vivre de la violence dans ta relation, les maisons d’hébergement pour femmes peuvent t'aider.
Pour joindre une des maisons, contacte SOS violence conjugale, c'est anonyme, confidentiel, 24h/24.
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2. |
Silence, je dors encore!
03:49
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Silence, je dors encore!
L’air a changé, la Terre s’use
Le monde dort autour de moi, encore
Je recherche un endroit si pur
L’air s’enfuit, le lendemain s’envole
Silence, je dors encore, je vis sans trop d’effort
Le temps passe, et la lumière est fanée
Silence, je dors encore, je vis sans trop d’effort
Le temps presse, et la lumière est comptée
Le sol se transperce, brûle
L’eau s’évapore autour de mon corps
Des cendres noires, les glaciers hurlent
L’histoire parle des millions de fois plus fort
Silence, je dors encore, je vis sans trop d’effort
Le temps passe, et la lumière est fanée
Silence, je dors encore, je vis sans trop d’effort
Le temps presse et la lumière est comptée
Le temps passe, et je vis sans trop d’effort
Le temps presse, et je m’endors encore
Silence, je dors encore, je vis sans trop d’effort
Le temps passe, et la lumière est fanée
Silence, je dors encore, je vis sans trop d’effort
Le temps presse et la lumière est comptée
Est fanée, est comptée
Est fanée, est comptée
Effacée
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3. |
Gauchère
03:10
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Gauchère
Honnêtement c’est ce qu’il vous reste
Peu de temps, qui parfois se presse
Votre tête, remplie de regrets
Car le temps, n’était que réflexe
Exilée dans mes rêves
Je décélère, même si la vie passe
À l’envers, de moi-même
J’existe encore, dans un espace oublié
Je préfère une vie parallèle
Hors du temps qui parfois m’oppresse
Où les regrets deviennent promesses
Car le temps m’appartient enfin
Exilée dans mes rêves
Je décélère, même si la vie passe
À l’envers, de moi-même
J’existe encore, dans un espace oublié
Hors du temps
À l’envers de moi
Dans un rêve
Immortelle
Oubliée, exilée
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4. |
George
02:54
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George
George est tombé sa tête s’est fracassée sur le trottoir
Tout son visage exprime une réaction de désespoir
Paralysé son corps est abandonné
D’un dernier souffle sa voix oubliée tente de crier
Personne n’a fait demi-tour
Pour venir à son secours
Regarder droit devant
Sans y penser
La foule passe, l’observe, l’ignore et ne veut se pencher
Secourir George risquerait qu’on croit qu’elle est impliquer
Aucun regard, aucune main n’est venu se poser
Sur quelqu’un qui dans un pétrin pourrait nous entraîner
Personne n’a fait demi-tour
Pour venir à son secours
Regarder droit devant
Sans y penser
Individualité
Regarder devant, sans y penser
Individualité
Regarder devant, puis oublier
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5. |
Unique
03:14
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Unique
Autour de moi tout un monde
Des gens distincts qui se confondent
Des milliards de destins se fondent
Complexité vagabonde
Le hasard n’est pas une réponse
Aux habitués qui se rencontrent
Mais je suis vraie, unique, reflet
Parmi ces milliers d’êtres, je détiens, mes rêves
Autour de moi l’horizon
Différent dans chaque direction
Trop de détails m’échapperont
Mémoire collective sans fond
Je m’imbrique dans la construction
D’un idéal sans illusion
Mais je suis vraie, unique, reflet
Parmi ces milliers d’êtres, je détiens, mes rêves
Mais je suis vraie, unique, reflet
Parmi ces milliers d’êtres
Je deviens, réelle
Mais je suis vraie
Unique, reflet
Parmi ces milliers d’êtres
Je détiens mes rêves/je deviens réelle
Des milliards de rêves
Dans un seul reflet
Un destin unique parmi toutes ces copies de moi-même
Des milliards de rêves
Dans un seule reflet
Parmi tout cet univers
Des milliards de rêves
Dans un seul reflet
Un destin unique parmi toutes ces copies de moi-même
Je suis bien réelle, je suis bien réelle
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6. |
J'accélère
03:57
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J’accélère
Mon pouls surcharge mes veines
Dans mon ventre un frisson étrange
Sous mes pieds accélère, tout le décor
J’ai peine reprendre mon temps
Je franchie l’horizon, sans comprendre
J’explore le néant
J’assume la descente
J’atterrirai loin de chez moi
Loin de ma mémoire
J’explore le néant
Je défie le vent
De renverser, la terreur
D’atterrir ailleurs
Je n’y vois rien
Je tente de m’agripper
Impossible de faire marche arrière
Je saisis les secondes, sans leur accord
Et les oblige à se faire longues
Je franchie l’horizon, sans comprendre
J’explore le néant
J’assume la descente
J’atterrirai loin de chez moi
Loin de ma mémoire
J’explore le néant
Je défie le vent
De renverser, la terreur
D’atterrir ailleurs
Je n’y vois rien
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7. |
Saine d'esprit
03:33
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Saine d’esprit
Dans ma chaise, le temps dicte mes pensées
Je voyage tout près, vers mes vérités
Je défile ma vie, telle une visionnaire
Si mes sens sont vrais, je suis moi-même
Je suis saine d’esprit
Je transforme le gris en multicolore
Dans ma chaise, je berce des idées confuses
Je m’amuse, je m’use
Mon existence est-elle réelle?
Suis-je dans un monde imaginaire?
Je suis saine d’esprit
Je transforme le gris en multicolore
Je suis saine d’esprit
Je transforme l’oubli, j’évite la mort
Dans ma chaise, je songe, le regard fuyant
Le soleil brillant réjouit mes joies
Je m’isole, je vole, mes pensées m’absorbent
Et façonnent mon être, je suis réelle!
Je suis saine d’esprit
Je transforme le gris en multicolore
Je suis saine d’esprit
Je transforme l’oubli, j’évite la mort
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8. |
Méganne
04:00
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Méganne
Elle est ailleurs, elle se disperse
Dans être consciente, de ceux qu’elle laisse
À la vitesse de l’éclair, elle survit eu temps
Assoiffée de vide, elle court en solitaire vers sa mort
Assouvir son vice, même rassasiée elle n’a aucun remord
À la vitesse de l’éclair, tête première
Elle survit au temps
L’univers se calme
Quand elle est loin devant
Elle survit au temps
L’univers se calme
Quand elle est loin devant
Elle est ailleurs, elle se transperce
À chaque seconde, elle pourrait éclater de démence
À la vitesse de l’éclair, tête première
Elle survit au temps
L’univers se calme
Quand elle est loin devant
À toute allure, elle se dépasse
Tête brisée, dans une impasse
À toute allure, elle se débat
Elle survit au temps
L’univers se calme
Quand elle est loin devant
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9. |
Ton départ
03:16
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Ton départ
Mon regard est si pâle
Tu te prépares à ton départ
Ton sofa sous le bras
Et ta valise pleine de tracas
Amarré là-bas, mon cœur est en attente
À côté de toi
Amarré là-bas, mon cœur ne peut comprendre
Pourquoi
Tes caprices, ta malice
Ont laissé bien des cicatrices
Mais pourtant, ton absence
En laissera de bien plus grandes
Amarré là-bas, mon cœur est en attente
À côté de toi
Amarré là-bas, mon cœur ne peut comprendre
Pourquoi
Mon regard est si noir
Je m’y noie depuis ton départ
Ta guitare dans mes bras
Je m’y accroche et je m’égare
Amarré là-bas, mon cœur est en attente
À côté de toi
Amarré là-bas, mon cœur ne peut comprendre
Pourquoi
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10. |
Dépasser le ciel
06:37
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Dépasser le ciel
Où est le sens de tous mes pas
Je crois qu’il est derrière moi
Un dernier souffle où est ma foi
Elle existe, je ne sais pas
Lentement je m’enfouis sous l’enfer
Plongeant en moi-même, dans mes poussières
J’ai peur de mourir, mais peur de vivre
Je dépasse le ciel, et je suis libre
Ou est le sens de mon histoire
Je crois qu’il se trouve en moi
Un dernier mot sur cette page
En hommage à tous mes pas
Lentement je m’enfouis sous l’enfer
Plongeant en moi-même, dans mes poussières
J’ai peur de mourir, mais peur de vivre
Je dépasse le ciel, et je suis libre
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11. |
Simplement à côté
03:32
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Simplement à côté
Accroche-toi, malgré le vent et le froid
Je t’attends, en silence, il fait si noir
Mais ce qui nous importe, est ailleurs
Mais ce qui nous emporte, est ailleurs au loin
Aussi loin que l’horizon, nous transporter
Parcourir quelques saisons, quelques années
Planer au delà du temps, sans trop nous préoccuper
Si nous sommes de ce monde, ou simplement à côté
Simplement à côté, hors de la réalité
Accroche-moi, le vent m’arrache à toi
Lentement, être forts, il fait si froid
Mais ce qui nous importe, est ailleurs
Mais ce qui nous emporte, est ailleurs au loin
Aussi loin que l’horizon, nous transporter
Parcourir quelques saisons, quelques années
Planer au delà du temps, sans trop nous préoccuper
Si nous sommes de ce monde, ou simplement à côté
Simplement à côté, hors de la réalité
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12. |
Cet instant
04:05
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Cet instant
Je quitte le moment
Je revis, mes souvenirs, tout simplement
J’expire tout mon temps
Je consume, le présent, la nuit se voile
J’avance dans le noir
Mais devant, le jour se déploit
Je suis seule au monde, ici, maintenant
Tout ce que je vois, m’envoie, une image de moi
Seule au monde, à vivre cet instant
Tout ce qui m’entoure, m’étonne, je vis et repars
Tant de choses à voir
Mon regard ne sera jamais éteint
Tant de paysage, de visages
Qui espèrent se révéler
Tant de choses à voir
Qui défilent sous mes yeux tout simplement
Tant de paysages
Qui emporte mon regard plus loin encore
Je suis seule au monde, ici, maintenant
Tout ce que je vois, m’envoie, une image de moi
Seule au monde, à vivre cet instant
Tout ce qui m’entoure, m’étonne, je vis et repars
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13. |
Dans le noir
03:25
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Dans le noir
Oublies-toi un peu tout près de moi
Même si c’est loin, c’est déjà chez toi
Mais pourquoi partir si loin là bas
J’y perdrai tout, à l’exception de toi
Si je pars c’est la fin de l’histoire
Je quitterai sans le vouloir
Ton visage implorant d’y croire
Ton visage perdu dans le noir
Ton visage dans le noir
Ton visage dans le noir
Nos cœurs ont fusionnés par hasard
À l’autre bout, du monde et de moi
Mais pourquoi tant d’espace nous sépare
Retrouvons-nous, au carrefour de nulle part
Si je pars c’est la fin de l’histoire
Je quitterai sans le vouloir
Ton visage implorant d’y croire
Ton visage perdu dans le noir
Ton visage dans le noir
Ton visage dans le noir
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14. |
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15. |
La ville B-side
04:16
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16. |
L'inconnu B-side
04:45
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17. |
Chez moi B-side
03:11
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18. |
J'accélère B-side
02:37
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19. |
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TRANSFORMER LE NOIR EN MULTICOLORE
Le feu qui allumait ton regard
N'est plus le même, aujourd'hui il me noie
Trop de tension plane autour de moi
Je crains tes pas, et l'orage dans ta voix
Si je pars c'est la fin de l'histoire
Je ne ferai plus semblant d'y croire
Plus jamais prise dans ton pouvoir
Enfin sans toi je sors du noir
Je retrouve mes couleurs dans le miroir
Sans toi je sors du noir
Je transforme le noir en multicolore
Trop de promesses occupent ma mémoire
J'oscille encore entre doute et espoir
Mais rien ne change les paroles s'égarent
Je me balance au carrefour de nulle part
Je pars et c'est la fin de l'histoire
Je prendrai un nouveau départ
Plus jamais prise dans ton pouvoir
Enfin sans toi je sors du noir
Je retrouve mes couleurs dans le miroir
Sans toi je sors du noir
Je transforme le noir en multicolore
Sans toi je sors du noir
Je transforme le noir en multicolore
Sans toi je sors du noir
Je pars, et ne m'attends pas ce soir
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Zaza la Terreur Québec
Isabelle Castonguay est auteur-compositeur-interprète. Elle a co-fondé la formation Lady Gonzalez (1998-2008), et a lancé un premier album intitulé "Club Dollars" en 2007. Depuis 2010, Zaza est accompagnée de nouveaux musiciens, Philippe Deblois (guitare), Frédéric Asselin (basse), et Jean-François Côté (batterie), et a lancé un second album intitulé "Transformer le girs en multicolore" en 2014. ... more
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